Impostor
Cities
Édifices
et artifice
Inganni
Urbani

The world we live in together is the global generic city we experience together onscreen.

Le monde dans lequel nous vivons est une ville mondiale générique dont nous faisons l’expérience commune à l’écran.

Impostor Cities is about architectural identity and it’s about faking it. It explores the ways Canada’s buildings and cities double as other places in film and television. From our streets to your screens, Canada provides the architecture for the fictional worlds we all love. Canada’s cities frame the action heroes of X-Men and Pacific Rim, the dramas of The Handmaid’s Tale and Brokeback Mountain, and even the cosmic exodus in Battlestar Galactica. A playful critique of cultural self-presentation, Impostor Cities examines movies as powerful sites of architectural experience, expression, and authenticity.

Édifices et artifice aborde l’identité architecturale et ses impostures. Elle explore la façon dont les édifices et les villes du Canada jouent le rôle d’autres endroits au cinéma et à la télévision. Les rues canadiennes, portées à l’écran, fournissent le cadre architectural de ces univers fictifs que nous aimons tant. En effet, des villes canadiennes servent de toile de fond aux héros des films X-Men et Pacific Rim, aux drames de La servante écarlate et du Secret de Brokeback Mountain, et même à l’exode cosmique de la série Battlestar Galactica. Critique ludique de la représentation culturelle, Édifices et artifice porte un regard sur les films en tant que sites éloquents de l’expérience, de l’expression et de l’authenticité architecturale.

Impostor filming locations are a key part of Hollywood North, Canada’s multi-billion-dollar film industry. Financial incentives, skilled crews, and well-equipped studios attract international productions that refashion our photogenic yet generic cities as elsewhere. These movies show Canada’s cities as good actors. Their ability to change emerges as a cultural strength rather than as a weakness. A counterproposition to the belief that architecture is founded in geography, climate, and history, Impostor Cities suggests new possibilities for architecture’s transformative capacity.

Nos lieux de tournage font partie intégrante de l’Hollywood du Nord, l’industrie cinématographique canadienne, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars. Les incitatifs financiers, la main d’œuvre qualifiée et les studios très bien équipés attirent les productions internationales qui maquillent en d’autres lieux nos villes à la fois photogéniques et génériques. Par ces films, on découvre que les villes canadiennes sont de bonnes actrices. Leur capacité à se métamorphoser devient une force culturelle plutôt qu’une faiblesse. Contrairement à la croyance selon laquelle l’architecture est ancrée dans la géographie, le climat et l’histoire, Édifices et artifice suggère de nouvelles avenues pour la capacité transformatrice de l’architecture.

Onsite and online
Impostor cities are curious hybrids. They take physical form in our streets and move freely across digital environments from the big screen to the web and on through social media. In response, Impostor Cities takes place onsite and online, engaging architecture through the moving image on multiple scales and platforms.

Sur place et en ligne
Nos villes pleines d’artifices sont curieusement hybrides. Elles prennent une forme physique dans nos rues, puis passent facilement de l’environnement numérique au grand écran, sans oublier le web et les réseaux sociaux. Ainsi, l’exposition Édifices et artifice se déroule sur place et en ligne et mobilise l’architecture grâce aux images animées à plusieurs échelles et sur diverses plateformes.

Online, this website prompts visitors to experience architecture through video. Clips recreate multiple views of the exhibition’s three components, the Lobby, the Screening Room, and the Library. Additional clips reformat the exhibition content for online viewing. They juxtapose multiple perspectives on architecture’s onscreen presence. The website encourages viewers to question the authenticity of a singular representation. It presents Canada’s impostor cities as chameleon rather than specific, troublesome rather than comfortable, diverse rather than uniform.

En ligne, le site web invite le public à faire l’expérience de l’architecture grâce à des vidéos. Certains extraits recréent l’aspect des trois grandes composantes de l’exposition: le hall d’entrée, la salle de visionnement et la bibliothèque. Des extraits supplémentaires présentent le contenu de l’exposition en format adapté à la consultation en ligne. Ils juxtaposent de multiples perspectives sur la présence de l’architecture à l’écran. Le site web nous encourage à remettre en question l’authenticité d’une représentation singulière. Il présente les villes du Canada comme des caméléons plutôt que des lieux bien précis. Elles nous apparaissent comme troublantes plutôt qu’apaisantes et diversifiées plutôt qu’uniformes.

Onsite in Venice, the Canada Pavilion turns into a chameleon. Covered in scaffolding and wrapped in fabric, the Pavilion glows in unnatural special-effects green. Both integrating the Pavilion into the surrounding landscape and disassociating from it, the wrap hides and reveals the Pavilion’s distinctive spiral shape. As visitors approach the building, the wrap prompts them to question whether the Pavilion has closed this year because of the global pandemic. Perhaps the Pavilion is under renovation. At the same time, visitors will instantly recognize the wrap as a green screen, a fabric used in the cinematic digital substitution technique called chroma keying. The wrap flips the script, making movies double as a building. Visitors can scan a QR code to experience the Pavilion transformed, through their camera lens, into iconic Canadian cityscapes.

Sur place, à Venise, c’est le Pavillon du Canada qui se transforme en caméléon. Couvert d’échafaudages et enveloppé de tissu, il brillera d’un vert inhabituel, qui n’est pas sans rappeler les effets spéciaux. En intégrant le Pavillon dans son environnement, tout en le dissociant de celui-ci, l’enveloppe verte dissimule et révèle à la fois la forme de spirale qui lui est typique. Lorsque le public s’approchera, il se demandera si le Pavillon est fermé cette année à cause de la pandémie ou s’il est en rénovation. En même temps, il reconnaîtra instantanément que son enveloppe est en fait un écran vert, un tissu utilisé lors de la technique de substitution numérique que l’on appelle « l’incrustation couleur ». Cet emballage inverse donc les rôles: ce sont maintenant les films qui jouent le rôle de l’édifice. Le public pourra utiliser un code QR pour voir le pavillon se transformer en divers paysages urbains canadiens légendaires, grâce à l’appareil photo du téléphone.

The Lobby provides an environment for real-time interaction. Pulling the chroma-key effects indoors, it shifts visitors into movie-mode, preparing them to experience architecture through fictional cinematic worlds. The bright green walls, windows, and floor provide the background for digital processing. These special effects play out in rotoscoped panoramic projections that depict dreamlike landscapes featuring film-famous Canadian architecture.

Le hall d’entrée offre un environnement interactif en temps réel. En faisant pénétrer l’incrustation couleur à l’intérieur, le public passe en mode « cinéma » et se prépare à faire l’expérience de l’architecture par l’entremise de mondes fictifs. Les murs, les fenêtres et les planchers verts servent d’arrière-plan au traitement numérique. Ces effets spéciaux jouent un rôle dans les projections panoramiques en rotoscopie qui montrent des paysages oniriques mettant en vedette l’architecture canadienne telle que vue au grand écran.

At the heart of Impostor Cities lies the Screening Room. Conceived as an audiovisual installation, four, 3-metre-high folded screens immerse visitors in film-famous modernist icons, historic neighbourhoods, and quotidian cityscapes from St. John’s to Victoria. The screens display a four-channel video supercut that combines clips culled from over 3,000 films and television shows shot in Canada. Making vivid how filmmakers re-use buildings and landscapes in multiple films, the supercut highlights both national icons such as Vancouver’s Simon Fraser University and beloved neighbourhood locales such as The Lakeview Restaurant in Toronto.

Au cœur de l’exposition Édifices et artifice se trouve la salle de visionnement. Cette installation audiovisuelle constituée de quatre écrans pliants de trois mètres de haut, plonge le public dans le monde des icônes modernistes, des quartiers historiques et des paysages urbains que l’on côtoie au quotidien et qui sont célèbres à l’écran. De St. John’s à Victoria, les écrans présentent un montage vidéo à quatre canaux qui combine des extraits de 3 000 films et émissions de télévision tournés au Canada. En rendant manifeste la façon dont les cinéastes réutilisent les édifices et les paysages dans différentes productions, ce montage met en lumière les bâtiments légendaires du pays, comme l’Université Simon Fraser de Vancouver, mais aussi les lieux les plus appréciés des habitants locaux, comme le restaurant The Lakeview à Toronto.

The Library is home to interviews with Canadian architects, film directors, set designers, and other industry insiders. In these interviews, filmmakers expose a cinematic world that has a reality of its own, suggesting a belief in a fictional city beyond the facts of that city. And who’s to say that’s not what our cities are actually about?

Dans la bibliothèque, il y a des entrevues avec des architectes, des réalisateurs et des réalisatrices, des décorateurs et des décoratrices, ainsi qu’avec d’autres membres de l’industrie. Dans ces entrevues, les cinéastes exposent un monde cinématographique qui a sa propre réalité et qui suggère une croyance en une ville fictive qui va au-delà de la réalité de la vraie ville. Et qui sommes-nous pour dire que ce n’est pas vrai?

Impostor Cities celebrates the protean cities and buildings that pose as cinematic doubles, powerfully challenging visitors to think about authenticity at a moment when the blurring of fact and fiction onscreen takes on an important significance. Prospecting new directions for architecture, Impostor Cities brings us together in a shared cityscape. It is a place that most people have not visited physically, but that exists in the mindscape of nearly every global citizen, constructed through multiple impressions of Canada’s architecture and landscapes.

À une époque où le mélange entre les faits et la fiction prend une signification importante, Édifices et artifice célèbre les villes et les édifices protéiformes qui jouent d’autres rôles à l’écran et incite le public à profondément réfléchir à l’authenticité et à l’identité. En explorant de nouvelles avenues pour l’architecture, Édifices et artifice nous rassemble dans une ville commune. C’est un endroit que la plupart des gens n’ont jamais visité physiquement, mais qui existe dans l’esprit de presque tous les citoyens du monde et qui a été construit grâce aux multiples imitations de l’architecture ainsi que des divers paysages du Canada.

In light of the COVID-19 global pandemic, Impostor Cities exists online at impostorcities.com and onsite at the Canadian Pavilion in Venice.

22 May—21 November 2021
Closed on Mondays
(except on 24 May, 6 September, 1 November)

Canada Pavilion
Giardini della Biennale
Venice

Tickets

En raison de la pandémie de COVID-19, Édifices et artifice sera présentée en ligne à impostorcities.com/fr et sur place au pavillon du Canada à Venise.

22 mai—21 novembre 2021
Fermé les lundis
(à l’exception du 24 mai, 6 septembre et 1 novembre)

Pavillon du Canada
Giardini della Biennale
Venise

Billets

Commissioner
Organisateur

Curator
Commissaire
David Theodore

Presenter
Exposant
T B A

Project Manager
Gestionnaire du projet
Thomas Balaban

Project Designer
Conceptrice de projet
Jennifer Thorogood

Communications
Communications
Sarah Mackenzie

Graphic Design
Graphisme
Pawel Karwowski

Fundraising
Collecte de fonds
Tim Sidock

Film Editing
Montage
John Gurdebeke

Sound Curation
Conception sonore
Randolph Jordan

Surround Concept and Mixing
Conception sonore et mixage
Florian Grond

Audiovisual Integration
Intégration audiovisuel
Éric Fauque

Research and Design
Recherche et conception
Nick Cabelli
Cameron Cummings
Ella Den Elzen
Rosayln Dunkley
Mikaèle Fol
Joel Friesen
Hervé Laurendeau
François-Matthieu Mariaud de Serre

Interactive Design
Conception interactive
Eva Peng
Wipawe Sirikolkarn
Jane Kate Wong

Model Fabrication
Fabrication des maquettes
Rosayln Dunkley
Remy Fortin

Screen Printing
Sérigraphie
Christeen Francis

Interactive Video Content
Contenu vidéo interactif
Allison Moore

Web Development
Développement web
Sergey Zakharov

Presenting Partner
Partenaire présentateur /Commanditaire principal

Educational Partners
Partenaire académique

Institutional Partner
Partenaire institutionne

Associated Partner
Partenaire Associé







To become a Sponsor or Donor and support Impostor Cities, please visit CanadaHelps.org

info@impostorcities.com

The official Canadian representation at the Venice Biennale of Architecture is commissioned by the Canada Council for the Arts.

Impostor Cities was selected through a juried competition. The selection committee included Mirko Zardini (Architect and former Executive Director and Chief Curator, Canadian Centre for Architecture), Kitty Scott (Deputy Director and Chief Curator, National Gallery of Canada), Sasa Radulovic (Architect, 5468796 architecture) and Manon Asselin (Architect, Atelier TAG).

The Canada council for the Arts contributes to the vibrancy of a creative and diverse arts and literary scene and supports its presence across Canada and around the world. The Council is Canada’s public arts funder.

For information
canadacouncil.ca

Pour devenir parrain ou donateur et soutenir Édifices et artifice, SVP visitez CanadaHelps.org

info@impostorcities.com

La représentation officielle du Canada à la biennale d’architecture de Venise est organisée par le Conseil des arts du Canada.

Édifices et artifice a été sélectionné par un jury dans le cadre d’un concours. Le comité de sélection était formé de Mirko Zardini (architecte, et ancien directeur général et conservateur en chef, Centre canadien d’architecture), de Kitty Scott (directrice adjointe et conservatrice en chef, Musée des beaux-arts du Canada), de Sasa Radulovic (architecte, 5468796 architecture) et de Manon Asselin (architecte, Atelier TAG).

Le Conseil des arts du Canada contribue au dynamisme d’une scène artistique et littéraire créative et diversifiée et à son rayonnement au Canada et dans le monde. Le Conseil est l’organisme public de soutien aux arts du Canada.

Pour plus d’information
conseildesarts.ca